mépris

5e édition

MÉPRIS.

s. m.
■  Sentiment par lequel on juge une personne, une chose indigne d’égard, d’estime, d’attention. Mépris outrageant, injurieux. Mépris insupportable. Il l’a traité avec le dernier mépris. Des paroles de mépris. Témoigner du mépris. Avoir du mépris. Souffrir le mépris. Sensible au mépris. Il a du mépris pour les choses qui méritent le plus de respect. Le mépris que j’en faisois étoit trop grand.
On entend aussi par mépris, et surtout au pluriel, Des paroles ou des actions de mépris. Je ne suis pas fait pour souffrir vos mépris. Les caresses et les mépris de la Cour.
On dit, Tomber dans le mépris, pour dire, Tomber dans un état où l’on est méprisé. Ce favori qui étoit si considéré, est tombé dans le mépris.
On dit, Le mépris de la vie, le mépris de la mort, pour dire, Un certain sentiment par lequel on s’élève au-dessus de l’amour qu’on a ordinairement pour la vie, et de la crainte qu’on a de la mort.
On dit aussi dans le même sens, Le mépris des richesses. Le mépris des grandeurs. Le mépris des honneurs.
On dit proverbialement, La familiarité engendre le mépris.
Au mépris. Façon de parler, dont on se sert pour dire, Au préjudice, sans avoir égard. Il a fait cela au mépris des lois, au mépris de sa parole.
On dit aussi en mépris, pour dire, Par un sentiment de mépris. En mépris du devoir.
Vous pouvez cliquer sur n’importe quel mot pour naviguer dans le dictionnaire.