baillif

6e édition

BAILLI.

s. m. (On écrivait autrefois, Baillif.)
■  Officier royal d’épée, au nom duquel la justice se rendait dans l’étendue d’un certain ressort, et qui avait droit de commander la noblesse de son district, lorsqu’elle était convoquée pour l’arrière-ban. Le bailli de Rouen. Le bailli de Vermandois. Le bailli de Touraine.
Il se disait aussi d’Un officier royal de robe longue, qui rendait la justice dans l’étendue d’un certain ressort, et dont les appellations ressortissaient immédiatement au parlement. Le bailli de Nogent-sur-Seine. Le bailli d’Amboise.
Il se disait également d’Un officier de robe longue, qui rendait la justice au nom d’un seigneur. Le bailli du village. Il fut harangué par le bailli.
Il se dit en outre, dans l’ordre de Malte, d’Un chevalier revêtu d’une dignité qui le met au-dessus des commandeurs, et qui lui donne le privilége de porter la grand’croix. Le bailli de la Morée. Le bailli de Suffren.
Bailli, se dit encore, dans quelques parties de l’Allemagne et en Suisse, de Certains magistrats préposés à l’exécution des lois. Le grand bailli de Zurich.
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