gré

5e édition

GRÉ.

s. m.
■  Bonne, franche volonté qu’on a de faire quelque chose. Il y est allé de son gré, de son bon gré, contre son gré. Ce n’a pas été de son gré, de son plein gré. Il le fera de gré ou de force.
On dit, À mon gré, à votre gré, etc. Selon mon gré, selon votre gré, etc. pour dire, Selon mon goût, selon mon sentiment, selon mon opinion, etc. Cela est-il à votre gré ? On ne peut pas être au gré de tout le monde. À mon gré, son discours a été très-beau.
On dit figurément, Se laisser aller au gré des flots, au gré du vent, pour dire, Se laisser aller sans résistance au mouvement de l’eau ou du vent.
On dit, Avoir quelque chose en gré, recevoir en gré, prendre en gré, pour dire, Agréer, trouver bon quelque chose, y prendre plaisir. Prenez en gré l’avis que je vous donne.
Il se dit aussi Des personnes. Il m’a pris fort en gré.
On dit aussi, Prendre en gré, pour dire, Recevoir avec patience, avec résignation. Il faut prendre en gré les afflictions que Dieu nous envoie.
On dit encore, Savoir gré, savoir bon gré, savoir mauvais gré à quelqu’un, pour dire, Être satisfait, être mal satisfait d’une chose qu’il a dite ou faite ; être content ou mécontent de sa conduite, de son procédé. Je lui en sais bon gré. Je lui en sais le meilleur gré du monde.
Et on dit, qu’Un homme se sait bon gré d’avoir fait quelque chose, pour dire, qu’Il en est ravi, qu’il s’applaudit de ce qu’il a fait.
On dit, De gré à gré, pour dire, À l’amiable, d’un commun accord. Ils ont fait cela de gré à gré.
On dit, Bon gré, mal gré, pour dire, De gré ou de force.
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