fléau

5e édition

FLÉAU.

s. m.
■  Instrument qui est composé de deux bâtons d’inégale longueur, attachés l’un au bout de l’autre avec des courroies, et qui sert à battre le blé. Battre le blé avec le fléau. Les gerbes sont sous le fléau. Se servir d’un fléau comme d’une arme. Jouer du fléau.
Fléau, se dit figurément Des maux que Dieu envoie aux hommes pour les châtier. Un fléau du Ciel. La peste, la guerre et la famine sont trois fléaux de Dieu.
On appelle aussi du nom de Fléau, Ceux par qui Dieu châtie les peuples. Attila est appelé le fléau de Dieu. Ce Gouverneur a été un fléau du Ciel, le fléau de la Province.
Il se dit aussi en ce sens et par exagération, De toutes les personnes, dont on essuie quelque persécution, ou quelque grande incommodité. C’est un grand fléau pour un père, pour un mari, qu’un mauvais fils, qu’une méchante femme. Cet homme-là me fait tous les jours de nouveaux procès, c’est mon fléau. La calomnie est le fléau de la vertu.
Fléau, se dit aussi De la verge de fer où sont attachés les deux bassins d’une balance. Le fléau d’une balance.
Il se dit aussi d’Une barre de fer qu’on met au derrière des portes cochères, et qu’on tourne à demi pour ouvrir les deux battans. Le fléau d’une porte cochère.
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