asseoir

5e édition

ASSEOIR.

v. a. Conjugaison : J’assieds, tu assieds, il assied ; nous asseyons, vous asseyez, ils asseyent. J’asseyois. J’assis. J’assiérai, ou j’asseyerai. Assieds, asseyez. Que j’asseye. J’assiérois, ou j’asseyerois. Que j’assisse. En asseyant.
■  Mettre dans un fauteuil, sur une chaise, sur un banc, etc. Asseoir un enfant. Asseoir un malade. Asseyez cet enfant, ce malade. Asseyez bien cette femme à cheval.
p. 89Il s’emploie plus ordinairement avec le pronom personnel, et il signifie, Se mettre dans un siége. Asseyez-vous. Il s’assit. Asseyons-nous. On le fit asseoir, on le pria de s’asseoir.
On dit, qu’Un oiseau s’est allé asseoir sur une branche, sur un arbre, pour dire, qu’Il s’y est allé percher.
Asseoir, en termes de Bâtiment, signifie, Poser sur quelque chose de ferme ; et dans cette signification et dans les autres qui suivent, il est toujours actif. Asseoir les fondemens d’une maison sur le roc. Asseoir la première pierre d’un édifice. Asseoir une pierre. Asseoir une statue sur un piédestal.
On dit, Asseoir les Tailles, les Gabelles, etc. pour dire, Imposer et départir les Tailles, les Gabelles, etc.
On dit, Asseoir une rente, pour dire, Placer une rente. On a mal assis cette rente, on la pouvoit mieux asseoir.
On dit, Asseoir un camp, pour dire, Placer un camp. Il assit son camp hors de la portée du canon de la ville.
On dit figurément, Asseoir son jugement, asseoir un jugement, pour dire, Fonder un jugement sur quelque raison, sur quelque apparence. Il ne faut pas asseoir son jugement sur une simple présomption.
On dit aussi figurément, qu’On ne peut asseoir aucun fondement sur ce que dit une personne, sur ce qu’elle promet, pour dire, qu’On ne peut se fier à sa parole, à ses promesses.
Assis, ise, participe.
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