comble

3e édition

[II.] COMBLE,

s. m.
↪ voir aussi : [I.] Comble (adj.)
■  Ce qui peut tenir au-dessus des bords d’une mesure, d’un vaisseau déjà plein. Le comble d’un boisseau, d’un minot, d’une mesure. Il a donné cela pour le comble.
■ Comble, signifie aussi, Le faîte d’un bâtiment. Le comble de la maison. Maison abattue, ruinée de fond en comble.
On dit figur. qu’Un homme est ruiné, qu’on l’a ruiné de fond en comble, pour dire, qu’Il a perdu, ou qu’on lui a fait perdre tous ses biens, ou son crédit & son honneur, ou tout cela ensemble. On le dit aussi d’Une famille, d’une Ville, d’une Communauté.
■ Comble, signifie figur. Le dernier surcroît, le dernier point de quelque chose, particuliérement de l’honneur, de la joie, des desirs, de l’affliction & des maux. Parvenir, arriver au comble des honneurs, au comble de la fortune, au comble de ses desirs. Ce fut le comble de nos maux. Le comble de son affliction, de sa douleur.
■ Pour comble, Façon de parler, qui signifie, Pour surcroît, & dont on se sert en diverses phrases par exagération. Il tomba malade, & pour comble de malheur, pour comble de disgrace, il perdit peu de temps après tout son bien. Après avoir gagné la bataille, pour comble de gloire, il prit le Général ennemi prisonnier.
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