Courrier des internautes
Courrier des internautes
(02/2014)
Question :

Bonjour,

J’ai une question sur la phonétique des mots français finissant en « er ». Je sais que le r est muet dans les verbes infinitifs du premier groupe et dans les adjectifs ou noms en « ier » ou « er ».

Pourtant, cela n’explique pas pourquoi dans certains mots se terminant par « er » le r se prononce. Par exemple : amer, mer, khmer, cathéter…

Existe-t-il une règle justifiant ces exceptions ?

Je me pose la même question pour les noms propres. Par exemple le nom de la brasserie « Boffinger » à Paris se prononce « é » tandis que certains noms se prononcent avec le r comme « Wagner »…

Existe-t-il une règle également pour les noms propres ?

Je vous remercie par avance pour toute indication qui pourrait m’aider dans mes recherches.

Chloé L. (France, 13 janvier)
L’Académie répond :

Madame,

En règle générale, dans les noms et adjectifs, le r final se fait entendre quand :

1) ces noms ou adjectifs sont monosyllabiques, ce qui permet d’éviter des confusions avec des formes où l’on entend é : mer/mes, ver/vais, fer/fais, der/des. Il n’est pas obligatoire que le r soit la dernière lettre : cerf, clerc ;

2) ces noms et adjectifs, à une ou plusieurs syllabes, sont des mots étrangers.

Les noms propres désignant des personnes installées depuis longtemps en France sont le plus souvent prononcés avec un é. Les noms propres étrangers gardent leur prononciation originale.

Cordialement et bonne année.

■ Voir dans le dictionnaire : R
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