rade

I. RADE

nom féminin
Étymologie : xve siècle. Emprunté de l’anglais rade, de même sens.
↪ voir aussi : II. Rade (n. m.)
■  Étendue de mer, resserrée entre les terres, qui est à l’abri des vents du large et où les navires peuvent trouver un mouillage. La rade de Brest, de Toulon, de Villefranche. Louis XVI se rendit à Cherbourg en 1786 lors des travaux de construction de la rade artificielle. Cette rade n’est pas sûre. Entrer en rade de… Les bâtiments sont en rade, mouillent dans la rade. Rester en rade, sur rade. Une frégate à la rade (vieilli). Rade fermée, protégée par des avancées naturelles ou artificielles, par opposition à Rade ouverte, peu ou mal protégée des vents du large. Rade foraine, exposée aux vents dominants, mais où les navires peuvent néanmoins mouiller. Grande rade, partie d’une rade ouverte sur la pleine mer, par opposition à Petite rade, plus proche du port ou abritée par des jetées.
▪  Expr. fig. Fam. Laisser une personne, une affaire en rade, poursuivre son chemin sans s’en occuper, l’abandonner. Être, rester en rade. Pop. Tomber en rade, en panne.
  Titre célèbre : En rade, de Joris-Karl Huysmans (1887).
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