prieur-curé

PRIEUR, PRIEURE

nom
Étymologie : xiie siècle. Emprunté de prior, « qui est en avant, le premier des deux », en latin classique, lui-même comparatif tiré de pri, « en avant, d’avant », puis « supérieur, abbé », en latin chrétien.
1.  Marque de domaine : religion catholique. Celui, celle qui dirige certains monastères d’hommes ou de femmes, appelés prieurés. Le prieur général des Carmes. Prieur conventuel, supérieur d’une petite communauté monastique détachée d’une abbaye. Prieur claustral, prieure claustrale, moine ou moniale nommés pour un temps déterminé par l’abbé ou l’abbesse d’une abbaye pour les seconder dans leur administration. Sous-prieur, sous-prieure, qui a la direction d’un monastère après le prieur, la prieure. En apposition. Le père prieur. La mère prieure.
▪  Anciennement. Grand prieur, grande prieure, moine, moniale qui avait, dans certaines abbayes, la première dignité après l’abbé ou l’abbesse. Le grand prieur de Cluny. Prieur ou prieure commendataire, bénéficier qui jouissait autrefois, en tout ou en partie, des revenus d’un prieuré et qui portait ce titre sans avoir aucune autorité sur les moines ou les moniales. Prieur-curé, religieux qui desservait une cure dépendant d’un ordre monastique.
2.  N. m. Marque de domaine : histoire. Titre de dignité qui se décernait dans quelques sociétés. Grand prieur, dans l’ordre de Malte, chevalier revêtu d’un bénéfice de l’ordre appelé Grand prieuré. Grand prieur de France, grand prieur de Champagne. Prieur de Sorbonne, de la maison de Sorbonne, dignitaire élu pour une année, qui était chargé d’administrer la Sorbonne et présidait aux assemblées.
▪  Désignait aussi, au Moyen Âge, le titre porté par certains hauts magistrats en Italie. Les neuf prieurs de Sienne.
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