prestige

PRESTIGE

nom masculin
Étymologie : xive siècle. Emprunté du latin praestigium, « charlatanisme, imposture », puis « illusion ».
1.  Litt. Souvent au pluriel. Illusion attribuée à la magie, obtenue par des sortilèges. Les prestiges du diable. Dans « La Jérusalem délivrée », du Tasse, Renaud succombe aux prestiges d’Armide. Par analogie. Les prestiges de l’optique (vieilli), les illusions d’optique.
▪  Fig. Forte impression faite sur l’âme, l’esprit, l’imagination par ce qu’engendre l’art, la pensée. Les prestiges de la scène. Les prestiges de l’éloquence.
2.  Séduction exercée sur l’imagination d’autrui, qui confère influence et autorité ; renommée, réputation dont une chose bénéficie. Jouir d’un grand prestige auprès du public, parmi ses pairs. Perdre de son prestige. Cette affaire a terni son prestige. Le prestige de Napoléon a survécu à la campagne de Russie. Il a exploité le prestige de sa fonction à des fins personnelles. Défendre le prestige de la France à l’étranger. Le prestige de l’uniforme.
▪  Loc. adj. De prestige. Une politique de prestige, qui est fondée sur la recherche de la grandeur et de l’éclat. Une résidence de prestige, de grand luxe.
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