portier, -ière

PORTIER, PORTIÈRE

nom
Étymologie : xiie siècle. Issu du latin portarius, de même sens, lui-même dérivé de porta, « porte ».
■  Gardien, gardienne qui surveille les entrées et les sorties, reçoit ou renseigne les visiteurs, à l’entrée principale d’un immeuble, d’un établissement. La loge du portier. Le portier d’un collège, d’un hospice. Le portier de nuit.
▪  S’emploie surtout aujourd’hui pour désigner l’employé d’un hôtel, d’un restaurant, chargé d’ouvrir la porte aux clients qui arrivent ou qui quittent les lieux. L’uniforme du portier.
▪  Marque de domaine : religion catholique. Le portier, la portière d’un couvent, d’un monastère, le religieux, la religieuse qui a le soin d’ouvrir aux visiteurs et de les accueillir. En apposition. Frère portier, sœur portière. Anciennement. Ordre de portier, jusqu’en 1972, premier des ordres mineurs, qui conférait à un clerc la charge d’ouvrir et de fermer les portes de l’église, d’en assurer la garde et de sonner les cloches (on disait aussi Ostiariat).
▪  Litt. Cerbère, portier des enfers. On appelle parfois saint Pierre le portier du paradis.
Voir aussi
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