placé, -ée

PLACÉ, PLACÉE

adjectif
Étymologie : xvie siècle. Participe passé de placer I.
■  Qui occupe un lieu, une situation, un rang particuliers. Un spectateur mal placé. Un candidat placé dans les dix premiers au concours.
▪  Loc. et expr. Dîner placé, où chaque convive se voit attribuer une place déterminée. Un personnage haut placé, qui occupe un rang élevé dans une hiérarchie. Fig. Avoir le cœur bien ou mal placé, avoir des sentiments nobles et honnêtes ou en être dépourvu. C’est de l’orgueil mal placé ! peu justifié, qui n’a pas lieu d’être. Être bien, mal placé pour dire, pour faire quelque chose, se dit de quelqu’un que l’on juge à même ou non de donner son avis ou d’intervenir. Vous n’êtes pas le mieux placé pour donner des leçons. Je suis bien placé pour le savoir !
▪  Spécialement. Marque de domaine : équitation. Cheval placé, dont l’encolure et le chanfrein se trouvent dans la position la plus favorable à l’action du mors ; dans les courses hippiques, se dit aussi d’un cheval qui est arrivé dans les deux premiers, s’il y a de quatre à sept partants, et dans les trois premiers, s’il y a plus de sept partants. Jouer le quinze et le neuf placés.
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