piqueur, -euse

PIQUEUR, PIQUEUSE

nom
Étymologie : xive siècle, au sens d’« ouvrier qui travaille au pic » ; xvie siècle, au sens 1 ; xixe siècle, au sens 2. Dérivé de piquer.
1.  N. m. Marque de domaine : vènerie. Homme à cheval dont la fonction est de suivre la bête et de régler la course des chiens (on emploie aussi, dans ce sens, la forme Piqueux). – Marque de domaine : équitation. Anciennement. Préposé à la direction des écuries ; employé chargé de monter les chevaux pour les dresser ou les exercer.
2.  N. m. Marque de domaine : travaux publics. Marque de domaine : mines. S’employait pour désigner la personne chargée de surveiller les travaux et de contrôler la présence des ouvriers. Désigne aujourd’hui un ouvrier qui travaille au pic et au marteau-piqueur, ainsi qu’un outil qui permet de défoncer un sol ou de perforer des matériaux résistants. En composition. Marteau-piqueur, voir ce mot. – Marque de domaine : pêche. Marin qui, à bord d’un chalutier, éventre et vide les morues.
3.  N. Ouvrier, ouvrière qui pique à la machine des étoffes ou des cuirs. Un piqueur en bourrellerie. Une piqueuse en bonneterie. Toujours au féminin pour désigner une machine à coudre industrielle.
4.  Adjectivement. Qui pique. Insecte piqueur.
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