outrage

OUTRAGE

nom masculin
Étymologie : xie siècle, ultrage. Dérivé d’outre II.
1.  Offense, injure grave de fait ou de parole. Faire outrage à quelqu’un. Abreuver, accabler d’outrages. Recevoir, souffrir un outrage. Cruel, sanglant outrage. Le Christ aux outrages, thème pictural de l’art chrétien, représentant la scène de la flagellation du Christ au moment de la Passion.
▪  Loc. Faire subir à une femme les derniers outrages, lui faire violence, abuser d’elle.
▪  Marque de domaine : droit. Offense envers un dépositaire de l’autorité ou de la force publique dans l’exercice de ses fonctions. Outrage à magistrat, à agent de la force publique.
2.  Manquement, atteinte à une règle, à un principe. Marque de domaine : droit. Outrage aux bonnes mœurs, délit consistant à porter atteinte à la moralité publique par des paroles, des écrits, des images, etc. Outrage public à la pudeur.
▪  Fig. Faire outrage à la raison, à la morale, à la vertu, faire ou dire quelque chose qui y soit nettement contraire. Faire outrage au bon sens, à la grammaire, dire ou écrire quelque chose qui offense le bon sens, la grammaire. Litt. L’outrage des ans, les outrages du temps, les atteintes portées par le temps à la solidité, à la beauté des personnes ou des choses. Réparer les outrages des ans. Cet édifice se ressent des outrages du temps.
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