orateur, -trice

ORATEUR, ORATRICE

nom
Étymologie : xive siècle, d’abord au sens de « personne qui présente une requête ». Emprunté du latin orator, de même sens, lui-même dérivé de orare, « parler », puis « prier ».
1.  Personne qui compose et prononce des discours, qui s’illustre dans l’art de parler en public. Orateur fameux. Piètre orateur. Cet orateur a le don de l’improvisation. Se laisser emporter par la fougue, la verve de l’orateur. Les orateurs attiques. Les orateurs de la Révolution française. Orateur politique, judiciaire. Orateur sacré, auteur de sermons, d’oraisons funèbres. Bossuet, Bourdaloue et Massillon comptent parmi les plus grands orateurs sacrés. Adjectivement. Il n’est guère, il n’est pas orateur.
2.  Par extension. Dans l’usage courant. Toute personne qui prononce un discours dans une circonstance particulière, qui prend la parole au sein d’une assemblée, d’une compagnie. Les orateurs se sont succédé à la tribune. L’orateur conquit, lassa l’auditoire. Applaudir, conspuer l’orateur.
▪  Spécialement. Comédien qui, dans une troupe, était autrefois chargé de haranguer le public, d’annoncer le spectacle et de composer l’affiche. Molière fut longtemps l’orateur de sa troupe.
  Titres célèbres : De l’orateur (55 avant Jésus-Christ), L’Orateur (46 avant Jésus-Christ), de Cicéron ; Dialogue des orateurs, de Tacite (publié vers 102 après Jésus-Christ).
Voir aussi
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