je

JE

pronom personnel sujet de la première personne du singulier, aux deux genres.
Étymologie : xie siècle. Issu du latin tardif eo, du latin classique ego, « moi, je ».
1.  Je sert à la personne qui parle, qui écrit, qui pense, à se désigner elle-même. En position de complément, on emploie me, moi. Je dis. Je hais. Je me vois. Je l’ai fait pour moi. Je puis vous l’assurer. Quand je est placé devant un verbe commençant par une voyelle ou un h non aspiré, ou devant les pronoms en et y, e est élidé. J’aime. J’honore. J’en viens. J’y retourne. Avec un participe épithète, dans la formule administrative : Je soussigné ou soussignée… certifie que…
▪ Je est placé immédiatement après le verbe dans les phrases interrogatives, exclamatives, dans les propositions incises, ou certaines constructions qui exigent l’inversion du sujet (on accentue alors l’e final du verbe, habituellement muet). Que ferai-je ? Où suis-je ? Dois-je accepter ? Oui, répondis-je. Peut-être irai-je. Aussi dois-je vous quitter à l’instant. Puissé-je  le savoir ! Dussé-je  mourir !
▪ Je peut être renforcé par moi placé devant lui ou après le verbe. Moi, je suis content. Je prétends, moi, que…
2.  Dans des emplois familiers et plaisants, je peut être utilisé à la place de la deuxième ou de la troisième personne. Et je t’emmêle, et je t’embrouille…
3.  Comme substantif masculin invariable. L’emploi du « je » dans un récit.
▪ Marque de domaine : philosophie. Le je, le sujet en tant que principe d’action conscient de son identité.
Orthographe
◇ Peut s'écrire puissè-je savoir ; dussè-je mourir (forme interrogative), selon les rectifications orthographiques de 1990.
[règle §3] Les accents et le tréma • accent grave.
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