issue

ISSUE

nom féminin
Étymologie : xiie siècle. Forme féminine substantivée d’issu.
1.  Anciennement. Action de sortir. Droits d’issue, que devait acquitter un vassal pour sortir de la domination de son seigneur.
2.  Ouverture, passage par où l’on sort d’un lieu clos. Ce jardin n’a pas d’issue sur le chemin qui le longe. Boucher, condamner les issues d’une maison. Ce château a des issues secrètes. S’emparer de toutes les issues d’une forteresse. Une issue de secours. Une voie sans issue, une impasse.
▪ Par analogie. Ouverture, orifice permettant l’évacuation de quelque chose. Ménager une issue à la fumée. Cette eau ne trouve pas d’issue.
3.  Fig. Manière dont on sort d’une affaire, dont se termine une entreprise ; résultat, dénouement. Se ménager des issues. Je ne vois pas d’issue à cette situation. Il cherchait une issue pour échapper à la faillite. L’issue ne fait pas de doute. Tout dépendra de l’issue de cette guerre. On redoute une issue fatale, la mort du malade, du blessé.
▪ Dans un sens temporel. Fin. L’issue de la cérémonie, de la séance. Loc. prép. À l’issue de, au sortir de, à la fin de. À l’issue du spectacle. Une déclaration lue à l’issue du Conseil des ministres.
4.  Surtout au pluriel. Se dit, en termes de commerce, de divers sous-produits des transformations industrielles. Marque de domaine : boucherie. Extrémités, viscères d’une bête débitée, ou parties non consommables, comme le suif, le cuir, la corne, etc. Des issues de bœuf, de mouton. – Marque de domaine : meunerie. Ce qui reste des moutures après séparation de la farine, comme le son, la recoupe. Des issues de blé, d’avoine. Marchand de grains et issues.
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