greffe

II. GREFFE

nom féminin
Étymologie : xiiie siècle, greife. Emploi métaphorique de greffe I, pris au sens ancien de « stylet ».
↪ voir aussi : I. Greffe (n. m.)

I.

I. Marque de domaine : horticulture.
1.  Élément vivant prélevé sur une plante dont on veut obtenir les fleurs ou les fruits, puis inséré sur un autre sujet. Une pousse, un rameau pourvu d’yeux ou de bourgeons, une bande d’écorce peuvent servir de greffe. Enter, ligaturer une greffe sur un sauvageon. Une greffe de pêcher, d’abricotier, d’églantier. (On dit aussi Greffon.)
2.  Opération par laquelle on réunit deux plantes en mettant et en maintenant en contact leurs tissus vivants. Pratiquer une greffe. La greffe sur des plants importés d’Amérique a sauvé les vignes européennes du phylloxéra. Obtenir, par greffe, une variété nouvelle de fleur, de fruit. Greffe en approche ou par approche, par la mise en contact d’incisions faites sur deux branches voisines. Greffe en fente, obtenue en sciant horizontalement le porte-greffe puis en pratiquant une incision verticale dans laquelle on insère un rameau portant un ou plusieurs yeux. Greffe en couronne, greffe en écusson, voir Couronne, Écusson.

II.

II. Marque de domaine : chirurgie.
1.  Opération consistant à transplanter sur un individu un tissu ou un organe prélevé sur lui-même (autogreffe), ou sur une autre personne (allogreffe). Greffe de peau, de moelle osseuse, de rein, de cœur.
2.  Par métonymie. Le tissu implanté, l’organe transplanté. Cette greffe a pris, n’a pas pris. (On dit aussi Greffon.)
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