évocation

ÉVOCATION

nom féminin
Étymologie : xive siècle. Emprunté du latin evocatio, « appel », et, spécialement, « appel aux armes, appel en justice, évocation des morts », de evocare (voir Évoquer).
1.  Action d’entrer en communication, par la parole ou des gestes rituels, avec des morts, des esprits ou des êtres surnaturels. L’évocation des démons. Pour connaître leur destin, Ulysse et Énée eurent tous deux recours à l’évocation des morts. L’évocation des esprits au cours d’une séance de spiritisme.
2.  Action de rappeler à la mémoire le souvenir de quelque chose ou de quelqu’un. L’évocation du bon vieux temps. Il s’abandonna à une longue évocation de ses parents. L’évocation d’un grand homme.
3.  Le fait de rendre présent à l’esprit, sans référence nécessaire au passé, une idée, un évènement, une image. L’évocation de tout ce qui nous lie. Le pouvoir d’évocation d’une phrase musicale, d’un mot, les images que fait naître cette phrase, ce mot. L’évocation de lendemains meilleurs, d’un destin glorieux. Spécialement. La simple mention d’une chose. L’évocation des difficultés actuelles. L’auteur se contente d’une brève évocation des faits.
4.  Marque de domaine : droit. Procédure qui consiste, pour une juridiction supérieure, à se saisir d’une affaire qui est de la compétence d’une juridiction inférieure.
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