doré, -ée

I. DORÉ, DORÉE

adjectif
Étymologie : xie siècle. Participe passé de dorer.
↪ voir aussi : II. Doré (n. m.)
1.  Recouvert d’une mince pellicule d’or ou d’une matière ayant l’apparence de l’or. Un livre doré sur tranche. Un cadre doré. Des chandeliers dorés. Des cuillers dorées.
2.  Qui a l’éclat jaune cuivré de l’or. Les moissons dorées. Les épis dorés. Des cheveux d’un blond doré.
3.  En parlant de certains animaux, de certaines plantes. Que sa couleur jaune distingue d’autres individus de la même espèce. Les carpes dorées. Le faisan doré. Du pourpier doré.
4.  Marque de domaine : cuisine. Qui offre un aspect jaune ou brun dû à la préparation ou à la cuisson. Un gâteau doré. Un rôti doré.
5.  Expr. fig. Mener une existence dorée, une vie brillante et fortunée. Une langue dorée, une langue qui embellit, qui farde la réalité. Avoir la langue dorée, avoir la parole facile, élégante, propre à séduire. Vers dorés, vers sentencieux attribués à Pythagore. La Légende dorée, l’histoire des saints écrite au xiiie siècle par Jacques de Voragine.
▪ Spécialement. La jeunesse dorée, les jeunes gens de familles riches qui, après les journées des 9 et 10 thermidor de l’an II (27 et 28 juillet 1794), participèrent à la réaction contre la Terreur. Aujourd’hui, nom collectif désignant les jeunes gens riches et oisifs. Par métonymie. Blousons dorés, par opposition à Blousons noirs, voir Blouson.
▪  Prov. Bonne renommée vaut mieux que ceinture dorée, l’estime publique est préférable à la richesse.
Voir aussi
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