disgrâce
DISGRÂCE
nom fémininÉtymologie : xvie siècle. Emprunté de l’italien disgrazia, « malheur, défaveur, méchanceté ».
1.
Litt.
Infortune, malheur.
Il lui est survenu une étrange disgrâce.
Une cruelle disgrâce.
Pour comble de disgrâce.
Que de disgrâces !
2.
Perte des bonnes grâces, de la faveur d’une personne puissante, d’une autorité dont on dépend ou, par métonymie, état de celui qui a perdu la faveur dont il jouissait.
Encourir, s’attirer la disgrâce du roi.
Prononcer la disgrâce d’un favori.
Être, tomber en disgrâce.
Vivre dans la disgrâce.
Suivre quelqu’un dans sa disgrâce.
▪ Par analogie.
Perte de l’estime, de la popularité dont jouissait un auteur, un artiste, un genre, un style ; l’état qui en résulte.
Ce peintre, ce genre de peinture est tombé en disgrâce chez les collectionneurs.
3.
Difformité.
Être affecté d’une disgrâce physique, d’une disgrâce de nature.
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VOISINAGE ALPHABÉTIQUE
- discussion, n. f.
- discutable, adj.
- discutailler, v. intr.
- discutailleur, -euse, adj.
- discuter, v. tr. et intr.
- disert, -erte, adj.
- disertement, adv. [7e édition]
- disette, n. f.
- disetteux, euse, adj. [7e édition]
- diseur, -euse, n.
- disgrâce, n. f.
- disgracié, -ée, adj.
- disgracier, v. tr.
- disgracieusement, adv. [7e édition]
- disgracieux, -euse, adj.
- disgrégation, n. f. [5e édition]
- disharmonie, n. f.
- disjoindre, v. tr.
- disjoint, -ointe, adj.
- disjoncter, v. intr.