cure

CURE

nom féminin
Étymologie : xie siècle. Du latin classique cura, « soin, souci, traitement d’une maladie », puis, en latin médiéval, « direction spirituelle », « direction d’une paroisse », et « fonction à laquelle est attachée cette direction ».
1.  Vieilli. Soin, souci. N’est plus usité que dans l’expression N’avoir cure de, ne pas se soucier de. On a beau lui prodiguer des avertissements, il n’en a cure.
2.  Marque de domaine : médecine. Période de traitement d’une maladie. Prescrire une cure de deux mois d’un médicament antidépresseur. Méthode particulière de traitement. Une cure de repos, de sommeil. – Marque de domaine : psychanalyse. Cure analytique.
▪ Par extension. Séjour thérapeutique dans une station thermale ou climatique. Suivre une cure. Un établissement de cure. Il fait sa cure comme tous les ans à Aix-les-Bains. Par analogie. Faire une cure de fruits, de lait, de poissons, en consommer beaucoup pendant quelque temps. Fig. Faire une cure de lecture, de silence.
3.  Marque de domaine : religion catholique. Fonction ecclésiastique à laquelle est attachée la direction spirituelle d’une paroisse. Une cure de village. L’évêque du diocèse établit et répartit les cures. Par métonymie. Demeure du curé, presbytère. La cure est en général dans le voisinage de l’église. S’adresser à la cure.
Vous pouvez cliquer sur n’importe quel mot pour naviguer dans le dictionnaire.