commune

COMMUNE

nom féminin
Étymologie : xiie siècle, au sens d’« ensemble du peuple ». Du latin populaire communia, « réunion de gens ayant une vie commune ».
1.  Marque de domaine : histoire. Jusqu’à la fin du xiiie siècle, corps des bourgeois d’une ville ou d’un bourg jouissant de privilèges et de franchises qui leur donnaient le droit de s’administrer eux-mêmes. Des communes prirent parfois les armes pour défendre leurs libertés. Par extension. Ville ou bourg affranchi de l’assujettissement féodal. La commune de Laon dut ses franchises à une insurrection.
▪ Spécialement. La commune de Paris, administration municipale créée en 1789. Commune insurrectionnelle, qui prit la place de la commune légale le 10 août 1792 et qui fut l’inspiratrice de la Terreur. La Commune, gouvernement révolutionnaire qui siégea à Paris, de mars à mai 1871.
2.  Aujourd'hui. Subdivision territoriale administrée par le maire et le conseil municipal. Une commune de six cents habitants, de vingt mille habitants. La commune de Lyon, de Vincennes, des Baux-de-Provence. Une commune rurale. Paris et les communes limitrophes formaient naguère le département de la Seine. Le maire d’une commune. Par métonymie. Personne morale représentant les habitants d’une commune. Ces biens ont été achetés par la commune. Assigner la commune devant un tribunal. Spécialement. Le maire, assisté du conseil municipal. La commune a pris cette décision en tenant compte de l’intérêt général. La commune doit rationner l’eau, en raison de la sècheresse.
3.  En Grande-Bretagne et au Canada. La Chambre des communes ou, elliptiquement, les Communes, la chambre basse du Parlement, élue au suffrage universel et exerçant l’essentiel du pouvoir législatif.
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