berger, -ère

I. BERGER, BERGÈRE

nom
Étymologie : xiie siècle, bergier, « gardien ». Du latin populaire berbicarius, dérivé de berbex, ‑icis, « brebis ».
↪ voir aussi : II. Berger (n. m.)
1.  Personne qui garde les moutons ou, par extension, les bestiaux en général, et qui prend soin du troupeau. Les échasses des bergers landais. Un chien de berger, un chien dressé à garder les troupeaux. Le bâton, la houlette du berger. Une cabane de berger. L’étoile du berger, la planète Vénus. La maison du berger, la roulotte où couchait le berger qui gardait des troupeaux au pâturage.
▪ Allusions littéraires et historiques. Le berger de Mantoue, Virgile. Le berger de Syracuse, Théocrite. La bergère de Domrémy, Jeanne d’Arc.
▪  Prov. Bon berger tond, mais n’écorche pas.
2.  Personne qui guide, qui dirige un groupe. Suivre un bon, un mauvais berger. Marque de domaine : religion chrétienne. Pasteur, gardien, spécialement en parlant du Christ. Le bon berger cherche la brebis perdue.
3.  Personnage de la poésie pastorale. Les bergers d’Arcadie. Les bergers du Lignon, héros de « L’Astrée ». On a vu des rois épouser des bergères. L’heure du berger, l’heure propice aux rendez-vous amoureux. C’est la réponse du berger à la bergère, voilà une réplique faite sur le même ton, du tac au tac, et qui clôt la discussion.
 Titre célèbre : La Maison du Berger, poème d’Alfred de Vigny (1844).
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