baiser

II. BAISER

nom masculin
Étymologie : xe siècle. Emploi substantivé de baiser I.
↪ voir aussi : I. Baiser (v. tr.)
■ Action de poser, d’appliquer ses lèvres sur quelqu’un ou quelque chose ; résultat de cette action. Donner un baiser, des baisers à un enfant. De petits, de gros baisers. Un baiser sur le front, la joue, la bouche, les lèvres. Un baiser d’adieu. Envoyer des baisers, appliquer ses lèvres sur sa main, puis la tendre en direction de la personne à qui les baisers sont destinés. Je t’envoie mes meilleurs baisers, formule d’affection à la fin d’une lettre.
▪ Spécialement. Dans le domaine amoureux. Un chaste baiser. Un doux, un tendre, un long baiser. Cueillir un baiser. Recevoir, rendre un baiser. Refuser un baiser. Couvrir de baisers passionnés. Manger de baisers. Marque de domaine : liturgie chrétienne. Baiser de paix, accolade donnée par le prêtre aux concélébrants d’une messe et signe de communion fraternelle qu’il invite les fidèles à échanger, avant l’Agnus Dei. Par extension. Baiser qui se donne et se reçoit en signe de réconciliation ou de bonne intelligence. Baiser de Judas, par allusion au récit des Évangiles, manifestation hypocrite d’affection. – Marque de domaine : histoire. Baiser Lamourette, réconciliation sans conviction et sans lendemain, par allusion à la séance du 7 juillet 1792 de l’Assemblée législative, où l’abbé Lamourette réussit à mettre temporairement d’accord tous les députés.
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