avare

AVARE

adjectif et nom
Étymologie : xvie siècle. Réfection de l’ancien français aver, issu du latin avarus, « avide, avare ».

I.

I. Adjectif.
1.  Class. Avide. L’avare Achéron, les enfers, qui refusent de rendre ceux qu’ils ont pris.
2.  Qui a un attachement excessif pour les richesses et se complaît à les amasser au lieu de les dépenser. Un homme, une femme avare. Il est si avare qu’il se refuse tout. Il est d’un caractère avare. Prov. À père avare, fils prodigue.
3.  Économe, qui ménage, épargne ce qu’il possède ou ce qui lui a été confié. Ce général est avare du sang de ses soldats. Il est avare de louanges, il ne les dispense pas aisément. Il n’est pas avare de compliments. Elle est avare de son temps, elle ne le gaspille pas en occupations inutiles. Pour lui, la fortune ne fut point avare de ses dons. Par analogie. Une terre avare, qui ne donne que de maigres récoltes. Par métonymie. Qui n’est dispensé qu’avec parcimonie. Un jour avare tombait de la lucarne.

II.

II. Nom.
Personne dont la passion est d’amasser de l’argent. C’est un vieil avare, une vieille avare. Je n’ai rien pu tirer de cet avare. Harpagon est le type de l’avare.
 Titre célèbre : L’Avare, de Molière (1668).
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