zèle

7e édition

ZÈLE.

s. m.
■  Affection vive, ardente pour le maintien ou le succès de quelque chose, pour les intérêts de quelqu’un. Il se dit, particulièrement, en matière de religion. Zèle pour la gloire de Dieu, pour la foi, pour les choses saintes. Le zèle du salut des âmes. Le zèle de la religion. Le zèle des autels. Le zèle de la maison de Dieu. Le zèle du bien public. Zèle pour la patrie, pour le bien public. Avoir beaucoup de zèle pour son prince, pour le service de son prince. Témoigner du zèle pour l’honneur de sa compagnie, pour le service, pour les intérêts de ses amis. Exciter, modérer le zèle de quelqu’un. Affecter du zèle, un grand zèle pour quelqu’un. Il est rempli de zèle. Je connais l’ardeur de son zèle.
En termes de l’Écriture, Le zèle de la maison de Dieu le dévore, Il a un zèle extrême pour le service de Dieu.
Zèle indiscret, zèle inconsidéré, Zèle qui n’est pas réglé par la prudence ; et, Faux zèle, zèle aveugle, Zèle mal conduit, mal entendu ; et, par opposition, Zèle prudent, zèle éclairé.
Fam., Faire du zèle, Montrer du zèle, dépasser la mesure dans l’exécution d’un ordre, d’une mission.
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