tribut

7e édition

TRIBUT.

s. m.
■  Ce qu’un État paye à un autre de temps en temps, pour marque de dépendance. Les Valaques, les Moldaves payaient tribut aux Turcs.
Enfants de tribut, Les enfants que le sultan levait en certains pays par forme de tribut, sur les chrétiens ses sujets.
Tribut, se dit aussi Des impôts que les princes lèvent dans leurs États. Ce prince tire de grands tributs de ses sujets. Lever un p. 888tribut. Imposer un tribut. Payer le tribut.
Il se dit figurément, au sens moral, de Ce qu’on est obligé d’accorder, de souffrir, de faire. L’estime, le respect est un tribut qu’on doit à la vertu, au mérite. Les louanges sont un tribut qu’on paye au mérite. Cet écrivain a payé le tribut au goût de son siècle. Je vous paye avec plaisir le tribut d’éloges que je vous dois. Un tribut d’estime et de reconnaissance. Offrir en tribut ses premiers ouvrages.
Il a payé le tribut à la mer, se dit D’un homme qui s’est embarqué sur mer pour la première fois, et qui s’en est trouvé incommodé.
Payer le tribut à la nature, Mourir. On dit aussi, Payer le tribut à la mort.
Fig. et poétiq., Les fleuves portent à la mer le tribut de leurs ondes, Ils s’y jettent, ils s’y déchargent.
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