t

7e édition

T.

s. m.
■  Lettre consonne, la vingtième de l’alphabet. On la nomme Té, suivant l’appellation ancienne et usuelle ; et Te, suivant la méthode moderne. Le t est une consonne dentale. Un grand T. Un petit t. Un double T. Plusieurs retranchent le t au pluriel des mots en ant et ent : Des enfans, des présens.
Au milieu des mots, T suivi d’un i et d’une autre voyelle, se prononce fort souvent comme C dans Ce : Patience, partial, ambition, captieux, etc. (prononcez : Pacience, parcial, ambicion, capcieux, etc.). Les grammairiens ont déterminé par des règles nombreuses les cas où le T prend cette valeur accidentelle, et ceux où il garde sa valeur propre ; mais de telles règles souffrent des exceptions qui ajoutent à l’inconvénient de leur multiplicité : il est plus facile et plus sûr d’apprendre ces distinctions par l’usage.
T final ne se prononce ordinairement que devant les mots commençant par une voyelle ou par une H sans aspiration. Cependant on le fait sentir, même devant une consonne, dans Accessit, brut, chut, contact, correct, dot, déficit, fat, granit, indult, lest, luth, net, rapt, subit, transit, vivat, zénith, et quelques autres.
Lorsque le temps d’un verbe terminé par une voyelle est immédiatement suivi des pronoms Il, Elle, On, on met, par euphonie et pour éviter l’hiatus, un T entre le verbe et le pronom. Dira-t-on ? Fera-t-il ? Joue-t-elle ?
–  Dans l’expression Va-t’en, le t n’est point une lettre euphonique : c’est p. 810le pronom toi, qui répond à vous de l’expression analogue Allez-vous-en. On écrit de même, Procure-t’en, garde-t’en bien, etc.
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