ravaler

7e édition

RAVALER.

v. a.
■  Avaler de nouveau. Les chiens ravalent souvent ce qu’ils ont vomi.
Ravaler sa salive, La retirer en dedans de sa gorge, en dedans de son gosier.
Ravaler, se dit, figurément et familièrement, en parlant De la contrainte qu’on se fait, lorsque, étant sur le point de dire quelque chose, on se retient par quelque considération. Il a bien fait de ravaler ce qu’il voulait dire.
Fig. et fam., Je lui ferai bien ravaler ses paroles, se dit Pour exprimer qu’on empêchera quelqu’un de se servir de paroles offensantes, ou qu’on le fera repentir de s’en être servi.
Ravaler, signifie aussi, Rabattre, rabaisser, remettre plus bas. Ravaler un capuchon sur les épaules. Il est peu usité en ce sens.
Il signifie au figuré, Déprimer, rabaisser. On parlait de lui trop avantageusement, mais vous l’avez trop ravalé, vous l’avez ravalé comme le dernier des hommes. Il veut ravaler le mérite de tout le monde. Ravaler la gloire d’une belle action. Ce philosophe voudrait ravaler l’homme jusqu’à la condition des brutes, à l’état des brutes.
Il s’emploie, en ce sens, avec le pronom personnel. Il s’est beaucoup ravalé par cet acte de lâcheté. C’est bien se ravaler. C’est trop se ravaler.
Ravaler, en termes de Maçonnerie et d’Architecture, Faire le ravalement d’un mur, d’une construction. Ravaler un mur, une façade. Ravaler en plâtre, en mortier. Ravaler les colonnes d’un monument.
Ravalé, ée. part. passé. Des bas ravalés, Tombant sur les pieds.
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