patrie

7e édition

PATRIE.

s. f.
■  Le pays où l’on a pris naissance. La France est notre patrie. Dans des contrées pauvres, dont le climat est rude, on voit les hommes chérir leur patrie. L’équipage poussa des cris de joie en revoyant la patrie. Dans l’exil, le cœur palpite au souvenir p. 373de la patrie. Chasser les armées étrangères du sol de la patrie. La mère patrie : voyez Mère.
Il signifie, dans un sens plus particulier, La province, la ville où l’on est né. Le Languedoc est sa patrie. Marseille est sa patrie. J’irai visiter encore une fois ma patrie. Lyon, sa patrie, a reçu des marques de sa munificence.
Il se dit souvent, dans un sens figuré, de La nation dont on fait partie, de la société politique dont on est membre. Solon donna des lois à sa patrie. Cicéron fut appelé le Père de la patrie. Les vertus de ce magistrat, les talents de ce poète font honneur à votre patrie, honorent votre patrie. Se dévouer pour sa patrie. Asservir sa patrie. Porter les armes contre sa patrie. Il n’y a point de patrie sans liberté. L’amour de la patrie doit survivre aux institutions qui la rendaient heureuse. Les devoirs envers l’humanité sont encore plus sacrés que les devoirs envers la patrie.
Patrie, se dit quelquefois, par extension, Du climat, de la contrée propre à certains animaux, ou même à certains végétaux. La patrie des palmiers. La Laponie est la patrie du renne.
Fig., Athènes fut la patrie des philosophes, Beaucoup de philosophes célèbres habitèrent cette ville, y donnèrent leurs leçons. La France est la patrie des sciences et des arts, Les sciences et les arts y fleurissent, y sont particulièrement en honneur.
La céleste patrie, Le ciel, considéré comme le séjour des bienheureux.
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