guère

7e édition

GUÈRE

ou

GUÈRES.

(On n’écrit Guères que dans les vers, lorsqu’il est nécessaire à la rime ou à la mesure.)
■  Adverbe qui s’emploie toujours avec la négative et forme avec elle une locution signifiant, Pas beaucoup, peu. Il n’y a guère de gens tout à fait désintéressés. Il n’y a guère de bonne foi dans le monde. Il n’a guère d’argent. Il n’a guère de voix. Il n’a guère dormi. Elle n’a guère moins de trente ans. Il ne s’en faut de guère que ce vase ne soit plein. Il n’est guère sage. Ce vin n’est guère bon. Vous ne venez guère nous voir. Il ne s’en soucie guère. La paix ne dura guère. Il n’a plus guère à vivre. Il ne s’en est guère fallu. Il ne s’en faut de guère que je ne réclame. Tout ce que vous dites ne vous sert de guère.
Il s’emploie quelquefois dans le sens de Presque point ; et alors il est toujours suivi de que. Je ne vois guère que lui qui soit capable de faire cela. Il n’y a guère que les rois qui puissent… Cela n’arrive guère qu’en hiver. Ce mot ne s’emploie guère, n’est guère usité que dans telle phrase.
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