dureté

7e édition

DURETÉ.

s. f.
■  Qualité de ce qui est dur, ferme, solide, difficile à entamer, à pénétrer. La dureté du fer. La dureté du marbre.
Il se dit quelquefois simplement par opposition à La qualité de ce qui est tendre, mou. La dureté de la viande. La dureté d’un lit.
p. 583Il se dit aussi d’Une tumeur dure qui se forme en quelque partie du corps. Il lui est venu une dureté au sein. Cette acception et la suivante ne sont point usitées dans le langage médical.
Dureté d’oreille, Difficulté d’entendre, commencement de surdité. Cet homme a une dureté d’oreille.
Dureté, se dit encore figurément, Du défaut de ce qui est rude et désagréable à l’oreille. Dureté de prononciation. La dureté d’une modulation. Dureté de style.
Il se dit, dans les Arts du dessin et en Calligraphie, De ce qui est marqué trop fortement, ou de ce qui a une grande raideur. La dureté des contours. Les traits de cette écriture ont de la dureté. Dureté de crayon, de pinceau.
Il se dit particulièrement, en Peinture, de La crudité des tons. Cela donne à l’effet général du tableau quelque peu de dureté.
Dureté, se dit en outre, figurément, pour Rudesse, insensibilité, inhumanité, extrême sévérité. Il l’a traité avec dureté. C’est un homme qui a une grande dureté de cœur. Il a beaucoup de dureté pour les pauvres. La dureté d’un gouvernement.
Il se dit, dans un sens analogue, en parlant Des dehors, des manières, des discours, etc. La dureté de sa physionomie, de son regard. La dureté de cette réponse le consterna.
Il se dit également Des discours durs et offensants, etc., et s’emploie surtout au pluriel. Il lui a dit beaucoup de duretés.
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