aplomb

7e édition

APLOMB.

s. m.
■  Ligne perpendiculaire au plan de l’horizon. Prendre l’aplomb d’une muraille, les aplombs d’un bâtiment. Ce mur tient bien son aplomb, a perdu son aplomb. Cette muraille, toute vieille qu’elle est, a bien gardé son aplomb, a conservé son aplomb.
Aplomb, se dit figurément d’Une certaine assurance dans la manière de se présenter, de parler, d’agir. Ce jeune homme manque d’aplomb. Pour négocier de pareilles affaires, il faut avoir du sang-froid et de l’aplomb. Il a beaucoup d’aplomb. Cette homme a de l’aplomb dans toute sa conduite. Cet acteur a de l’aplomb.
Aplomb, en Peinture, en Sculpture, se dit de La pondération des figures. Ses figures manquent d’aplomb. Cet artiste pèche par les aplombs. On dit dans un sens analogue, en termes d’Équitation, Les aplombs d’un cheval.
En Musique, Il se dit De la régularité et de la rectitude de la mesure.
D’aplomb. loc. adv. Verticalement. Cette ligne tombe d’aplomb, est tirée d’aplomb. On dit de même, Être, n’être pas d’aplomb, être hors d’aplomb. Ce mur est bien d’aplomb.
Il s’emploie dans les Arts de la danse, de l’escrime, et signifie que le danseur, le tireur d’armes est assuré et ferme sur ses jambes, qu’il ne vacille point. Ce danseur retombe toujours d’aplomb, bien d’aplomb.
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