punir

6e édition

PUNIR.

v. a.
■  Infliger, faire subir à quelqu’un la peine de son crime, de sa faute. Dieu l’en a bien puni. On l’a puni comme il le méritait. Après ce qu’il a fait, on ne saurait trop le punir. Punir rigoureusement. Punir sévèrement. Punir un enfant pour une faute légère. Il faut punir les traîtres. On l’a puni de ses malversations. Il a été puni de ses crimes. Il a été puni pour cette faute. Punir un criminel du dernier supplice. On l’a puni de mort. Punir les méchants, et récompenser les bons.
Prov., Dieu le punira, Son crime ne demeurera pas impuni.
Punir, se dit aussi en parlant Du crime, de la faute. C’est un crime qu’on ne saurait punir trop sévèrement. Punir les moindres fautes, jusqu’aux moindres fautes. Punir le vice et récompenser la vertu.
Il signifie quelquefois, Mal reconnaître ce qu’on a fait pour nous, rendre le mal pour le bien. Vous êtes un ingrat, vous me punissez bien de ce que j’ai fait pour vous, des services que je vous ai rendus. Il a été bien puni de sa folle amitié, de son excessive indulgence pour ses enfants. Je suis puni de ma trop grande confiance dans cet homme-là.
Puni, ie. participe.
Fig. et fam., Le voilà bien puni, se dit D’un homme fort mortifié de n’avoir pas obtenu ce qu’il demandait.
Fig. et fam., Être puni par où l’on a péché, Éprouver du dommage, de la peine par suite des choses mêmes où l’on a cherché et trouvé de l’avantage, du plaisir, etc. C’est un gourmand qui a de fréquentes indigestions ; il est puni par où il a péché.
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