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6e édition

I.

s. m.
■  La neuvième lettre de l’alphabet, et La troisième des voyelles. La lettre I. Faire un i, un petit i, un grand I. Deux i. On met un point au-dessus de l’i, excepté quand il est majuscule : Isaac, Italie. On met un tréma sur l’i, pour indiquer que, dans la prononciation, il doit se séparer de la voyelle qui précède ou qui suit : Achaïe, faïence, Moïse, ambiguïté, ïambe. Un ï tréma. Un î circonflexe. La voyelle I. Il prononce mal les i. Un i long. Un i bref.
I, s’unit avec a, e, u et ou pour former des diphthongues, comme dans Mail, bataille, meilleur, beignet, nuit, buis, oui, rouir, etc.
Il se joint souvent aux voyelles a, e et o pour représenter des sons très-différents du son qui lui est propre. Ainsi, dans Faire peine, ai et ei se prononcent è ; dans Aimer, peiner, ils se prononcent é.
On distinguait autrefois deux sortes d’I : l’I voyelle, qui est l’I proprement dit ; et l’I consonne, ou J, qui est devenu la dixième lettre de l’alphabet.
Prov. et fig., Il n’est bon qu’à mettre les points sur les i, se dit D’un homme qui, dans les ouvrages d’esprit, ne s’attache qu’à remarquer des minuties. On le dit aussi De ceux qui n’ont qu’une exactitude minutieuse et inutile.
Prov. et fig., Il faut avec cet homme mettre les points sur les i, Il faut être avec lui d’une exactitude scrupuleuse ; et, dans un autre sens, Il faut prendre avec lui les plus grandes précautions.
Fam., Droit comme un I, Très-droit. Malgré son grand âge, cet homme est encore droit comme un I.
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