échec

6e édition

ÉCHEC.

s. m.
■  Terme qui s’emploie au jeu des échecs, lorsqu’on attaque le roi, en sorte qu’il est obligé de se retirer ou de se couvrir. Donner échec. Mettre le roi en échec. Le roi est en échec. Échec au roi et à la dame.
Échec et mat, se dit Quand le roi, étant attaqué par quelque pièce, ne peut plus se couvrir ni se retirer. Donner échec et mat.
Fig., Tenir des troupes, une armée en échec, Empêcher des troupes, une armée d’agir, de rien entreprendre.
Fig., Tenir une place en échec, La tenir en crainte d’être assiégée. L’armée se posta de manière qu’elle tenait les principales places des ennemis en échec.
Fig., Tenir quelqu’un en échec, L’empêcher d’agir, de se déterminer. Il a tenu longtemps sa partie adverse en échec.
Échec, se dit figurément d’Une perte considérable que fait une armée, un corps de troupes dans un combat, dans une attaque, dans une retraite. Les ennemis reçurent un grand échec dans cette occasion, éprouvèrent un rude échec. Ce général reçut un échec en se retirant.
Il se dit également d’Une atteinte, d’un dommage, d’un désappointement, d’un mauvais succès quelconque. C’est un grand échec à sa faveur, à sa fortune, à son honneur. Il a reçu un terrible échec en son honneur. Souffrir un grand échec en sa réputation. Tant d’échecs ne découragèrent point cet auteur. Essuyer un nouvel échec.
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