caprice

6e édition

CAPRICE.

s. m.
■  Fantaisie, boutade, inégalité d’humeur. Il se gouverne plus par caprice que par raison. Avoir des caprices. Contenter les caprices d’une personne. Être sujet aux caprices d’autrui. Dépendre des caprices d’autrui. Suivre son caprice. Les caprices de l’amour. Les caprices de la tyrannie. Les caprices de la multitude. Ce cheval a souvent des caprices. Un caprice bizarre. Un étrange caprice.
Il signifie quelquefois, Saillie d’esprit et d’imagination ; et alors il peut se prendre en bonne part. Ce poëte ne compose que de caprice. Ce peintre, ce musicien travaille de caprice. Cet homme a d’heureux, de beaux, d’excellents caprices.
Il se dit aussi, figurément, Des irrégularités, des changements auxquels certaines choses sont sujettes. Les caprices de la mode, de l’usage. Les caprices du sort, de la fortune. Les caprices de la langue, du langage.
Il se dit particulièrement de Certaines compositions musicales où l’auteur s’abandonne à son inspiration, et ne suit point d’autre guide. Cet organiste, ce pianiste, ce violoniste a joué un fort beau caprice. Voyez Fantaisie.
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