envelopper

5e édition

ENVELOPPER.

v. act.
■  Mettre autour de quelque chose une étoffe, un linge, etc. qui enferme, qui environne de tous côtes. Envelopper du linge, des habits. Envelopper des confitures sèches dans du papier. S’envelopper le doigt, la tête avec du linge. S’envelopper le corps de son manteau.
Il signifie aussi, Cacher, déguiser. Les Poëtes ont enveloppé la vérité sous des fables. Il enveloppe à dessein sa pensée.
On dit en ce sens, Envelopper quelque chose, Quand on raconte en paroles couvertes et honnêtes quelque chose de trop libre.
Il veut dire aussi figurément, Environner, entourer. Envelopper l’ennemi de toutes parts. Il faut envelopper cette hauteur, ce village.
On dit figurément, Envelopper quelqu’un dans une accusation, dans une déposition, dans un crime, pour dire, Le comprendre avec d’autres dans une accusation, dans une déposition, dans un crime. On l’a enveloppé mal-à-propos dans cette affaire, dans ce procès.
Enveloppé, ée. participe.
On dit, Se trouver enveloppé dans de mauvaises affaires, pour dire, S’y trouver engagé, embarrassé. Il s’est trouvé enveloppé dans cette banqueroute.
On dit, Discours enveloppé, pour, Un discours où par circonspection on donne plus à entendre qu’on ne dit. On dit aussi, Raisonnement enveloppé, pour dire, Obscur, embarrassé.
On dit dans le même sens, d’Un homme dont les idées sont confuses et les expressions obscures, que C’est un esprit enveloppé, qu’il a l’esprit enveloppé ; et d’Un homme grossier, qu’Il a l’esprit enveloppé dans la matière.
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