douceur

5e édition

DOUCEUR.

s. f.
■  Qualité de ce qui est doux. Il s’emploie au propre et au figuré dans la plupart des sens de Doux. La douceur du sucre, du lait. Douceur fade. La douceur d’un parfum. La douceur de l’haleine. La douceur de la voix. La douceur de la peau. La douceur des yeux. La douceur des regards. Une grande douceur de visage. La douceur du temps. La douceur de l’air. La douceur du sommeil. La douceur du repos. Goûter la douceur de la vie. Les douceurs de la sociétés. La douceur de la liberté. La douceur de commander. La douceur du commandement. C’est une grande douceur de vivre avec ses amis. La solitude a ses douceurs. Douceur d’esprit. Douceur de mœurs. Les douceurs de la vie. Les douceurs trompeuses du siècle.
On dit, La douceur du style, en parlant d’Un style qui plaît, qui attache. Fénelon et Racine ont une grande douceur de style.
Il se prend plus particulièrement et d’une manière absolue, pour, Façon d’agir douce, et éloignée de toute sorte de violence. Naturel enclin à la douceur. Tout par douceur, et rien par force. Gouverner les peuples avec douceur, avec un esprit de douceur.
On dit, Conter des douceurs, dire des douceurs à une femme, pour dire, La cajoler, lui dire des choses flatteuses et galantes, comme si l’on était amoureux d’elle. Il dit des douceurs à toutes les femmes.
On dit d’Une affaire dont on a tiré quelque profit, dont on a eu quelque argent, qu’On en a eu quelque douceur, p. 444Il est du style familier. Cela lui a valu quelque douceur. Les domestiques ont bien de la peine dans cette maison, mais ils ont beaucoup de douceurs, pour dire, De profits, de gratifications.
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