dépôt

5e édition

DÉPÔT.

s. mas.
■  Ce qu’on a confié, donné en garde à quelqu’un, pour être rendu ou employé à la volonté ou suivant l’intention de celui qui l’a donné. Le dépôt est une chose sacrée. Révéler un secret, c’est violer un dépôt sacré. Nier un dépôt. Abuser d’un dépôt. Rendre fidèlement un dépôt. On a ordonné que le dépôt seroit porté au Greffe. Garder religieusement le dépôt. Convertir un dépôt à son usage. Mettre de l’argent en dépôt. Avoir un dépôt.
Dépôt, se prend aussi pour L’action de déposer, et pour la convention faite en déposant quelque chose entre les mains de quelqu’un. La loi du dépôt. Le dépôt est un contrat de bonne foi. Violer la foi du dépôt. Dépôt volontaire. Dépôt judiciaire. Dépôt ordonné en Justice.
En parlant d’Un corps qu’on dépose en quelque Église, en attendant qu’on le puisse porter dans le lieu destiné pour sa sépulture, on dit, qu’On l’a mis en dépôt dans cette Église.
On appelle Dépôt, chez quelques Religieuses, Un coffre où l’on met l’argent de la Communauté.
On appelle aussi Dépôt, Le lieu des Archives publiques. La Chambre des Comptes est le dépôt public des principaux titres du Royaume.
On appelle encore Dépôt, Le lieu où l’on dépose du sel, du tabac, jusqu’à ce qu’ils soient voiturés aux lieux de leur distribution.
Dépôt, en termes de Médecine et de Chirurgie, se dit d’Un amas d’humeurs qui se fait en quelque endroit du corps. Il faut donner encore un coup de ciseau en cet endroit, il s’y fait un dépôt. On l’a purgé pour évacuer le dépôt.
On appelle Dépôt d’urine, Le sédiment des urines, lorsqu’elles ont été gardées quelque temps.
On appelle aussi Dépôt, Le sédiment que des liqueurs laissent au fond d’un vase.
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