censeur

5e édition

CENSEUR.

s. m.
■  Celui qui reprend ou qui contrôle les actions d’autrui. Sans épithète, il se prend d’ordinaire en mauvaise part. C’est un censeur, pour dire, C’est un homme qui trouve à redire à tout. Il se prend en bonne ou en mauvaise part, et c’est l’épithète qui le détermine. Un Censeur équitable. Un rude censeur. Un censeur sévère, chagrin, injuste, pointilleux.
Chez les Romains, on appeloit Censeur, Un Magistrat qui tenoit un registre du nombre des Citoyens et de leurs biens, et qui avoit droit de rechercher leurs mœurs et leur conduite.
Censeur, se dit aussi d’Un Critique qui juge des ouvrages d’esprit. Consulter un Censeur éclairé.
On appelle Censeurs Royaux, et absolument Censeurs, Ceux que le Chancelier de France commet pour l’examen des Livres. Un tel a été nommé Censeur de cet ouvrage. Ce Censeur a eu tort d’approuver ce livre.
Dans l’Université, on appelle Censeurs, Certains Officiers nommés pour examiner la capacité des récipiendaires. En Sorbonne, les Censeurs donnent leur suffrage par billets.
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