alambiquer

5e édition

ALAMBIQUER.

v. a.
■  Il n’est d’usage qu’au figuré, et presque toujours avec le pronom personnel, comme dans ces phrases : Alambiquer l’esprit, s’alambiquer l’esprit, qui signifient, Fatiguer l’esprit, se fatiguer l’esprit, épuiser son esprit par une trop grande application à des choses abstraites, trop subtiles et trop raffinées. S’alambiquer l’esprit mal-à-propos sur des questions épineuses, difficiles, inutiles. S’alambiquer la cervelle. Des questions qui ne sont bonnes qu’à alambiquer l’esprit. N’allez point vous alambiquer l’esprit inutilement. Ces questions ne servent qu’à alambiquer l’esprit. Cela n’a servi qu’à lui alambiquer l’esprit.
On l’emploie quelquefois d’une manière absolue. Dans ces sortes de matières, il ne s’agit pas d’alambiquer. Allez au fait, sans alambiquer plus long-temps. On sous-entend le sujet, la pensée.
Alambiqué, ée. participe. Il ne se dit que Des questions, des pensées, des réflexions trop subtiles et trop raffinées. Discours alambiqué.
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