coq

On appelle, Coq de bruyére, Une espèce d’oiseau sauvage qui se nourrit dans les bruyéres. On appelle, Coq d’Inde, Une espèce d’oiseau domestique plus gros que le coq. On appelle, Coq-faisan, Le mâle du faisan. On le dit aussi du mâle de la perdrix. Il ne faut tuer que les coqs.

On appelle par dérision, Plumes de coq, Un panache fait de vilaines plumes.

On dit, d’un homme à qui par quelque émotion subite, le sang monte au visage, qu’Il est rouge comme un coq.

On appelle figurément, Coq, Celui qui est le principal en quelque endroit, qui y paroît, qui s’y distingue, qui se fait valoir davantage, soit par son crédit ou par ses richesses. Il est le coq, il fait le coq dans cette Assemblée, parmi ces gens-là. Il est le coq de son village. C’est un coq de Paroisse.

On dit prov. d’Un homme qui est fort mollement & à son aise, qu’Il est-là comme un coq en pâte. Quelques-uns le disent aussi, d’Un homme qui est enveloppé d’orreillers, de couvertures, &c. en sorte qu’il ne peut se remuer qu’avec peine.

On appelle aussi, Coq, Cette figure de coq qu’on met sur la pointe de clochers des Eglises, & qui sert de girouette. Le coq d’une telle Eglise. Il faut voir où est tourné le coq, pour savoir de quel côté vient le vent.

On appelle, Coq d’une montre, La pièce d’une montre qui couvre & soûtient le balancier, & le tient ferme.