heros

2e édition

HEROS.

s. m. [l’H s’aspire.]
■  selon l’antiquité Payenne, ce titre se donnoit à ceux qui estoient nez d’un Dieu, ou d’une Déesse, & d’une personne mortelle. Hercule, Achille, Enée estoient des heros.
Les Anciens ont aussi appellé, Heros, Ceux qui par une grande valeur se distinguoient des autres hommes. Et c’est dans ce sens qu’Homere appelle Heros Les guerriers qui perirent au siege de Troye.
Aujourd’huy on l’employe dans une acception à peu prés pareille : Et on dit, d’Un homme qui s’est distingué à la guerre par de grandes actions, que C’est un heros.
Et on dit, d’Un homme qui en quelque occasion a donné des marques, ou d’une grande fierté, ou d’une grande noblesse d’ame, qu’Il s’est comporté en heros.
On appelle, Heros d’un Poëme, Le principal personnage du Poëme. Achille est le heros de l’Iliade. Enée est le heros de l’Eneide.
Et on dit fig. qu’Un tel est le heros d’un tel homme, pour dire, que C’est luy, que cet homme admire & loüe en toute occasion.
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