superbe

II. SUPERBE

adjectif
Étymologie : xiie siècle. Emprunté du latin superbus, de même sens et, proprement, « qui est au-dessus, qui croît au-dessus », lui-même composé à l’aide de super, « au-dessus », et d’une racine indo-européenne *bhew‑, qui marque le fait de croître, de se développer.
↪ voir aussi : I. Superbe (n. f.)
1.  Litt. Orgueilleux, arrogant. Un vainqueur superbe. Subst. Le dernier roi de Rome, qui se montra particulièrement cruel et méprisant, fut surnommé Tarquin le Superbe.
▪ Par métonymie. Il affecte des airs superbes.
▪ Dans le langage de la dévotion. Dieu se plaît à abaisser les esprits superbes. Subst. Le châtiment des superbes.
2.  Somptueux, magnifique ; qui en impose par son aspect, qui a belle apparence. Un festin, un palais superbe. Revêtir de superbes atours. Une femme superbe. Des yeux superbes. Un cheval superbe.
▪ Par extension. Remarquable, excellent en son genre. Un superbe discours. Il fait un temps superbe. Vous avez une mine superbe. Il a été superbe de calme, de sang-froid, il a fait preuve d’un calme, d’un sang-froid remarquable.
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