sanctuaire

SANCTUAIRE

nom masculin
Étymologie : xiie siècle, au sens 1 ; xxe siècle, au sens 2. Emprunté du latin sanctuarium, « lieu sacré, sanctuaire », lui-même dérivé de sanctus, « saint, sacré », pour le sens 1 ; emprunté de l’anglais sanctuary, de même sens, pour le sens 2.
1.  Lieu le plus saint d’un édifice religieux. Le sanctuaire d’un temple égyptien. Le sanctuaire du Temple de Salomon abritait le Saint des Saints. Spécialement. Marque de domaine : religion chrétienne. Emplacement d’une église catholique ou orthodoxe où se trouve l’autel. Dans les églises de rite byzantin, le sanctuaire est séparé de la nef par l’iconostase. Lampe de sanctuaire, voir Lampe.
▪ Par extension. L’édifice religieux dans son ensemble, ou tout lieu de culte qui fait l’objet d’une dévotion particulière. Les sanctuaires de la Grèce antique. Les sanctuaires celtes. Un sanctuaire de pèlerinage. Un sanctuaire marial.
▪ Fig. et litt. Il a fait de cette pièce son sanctuaire, personne n’a le droit d’y pénétrer. Loc. vieillie. Le sanctuaire des lois, de la justice, le tribunal.
 Titre célèbre : Sanctuaire, de William Faulkner (1931).
2.  Espace, domaine considéré comme devant être particulièrement protégé. L’école doit rester un sanctuaire dans la société. Cette réserve est un sanctuaire pour les mammifères marins. Dans le langage militaire. Le sanctuaire national, le territoire national en tant qu’il doit être défendu par tous les moyens, y compris par l’utilisation d’armes nucléaires.
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