sanctuaire

7e édition

SANCTUAIRE.

s. m.
■  On appelait ainsi, chez les Juifs, Le lieu le plus saint du temple, où reposait l’arche, et qu’on nommait autrement Le saint des saints. Le grand prêtre seul pouvait entrer dans le sanctuaire.
Il se dit, parmi les chrétiens, de L’endroit d’une église où est le maître-autel, et qui est ordinairement enfermé d’une balustrade. Un beau sanctuaire. Il se réfugia dans le sanctuaire de telle église.
Il se dit, dans un sens analogue, en parlant Des temples consacrés aux divinités du paganisme, aux idoles. La pythie rendait ses oracles du fond du sanctuaire. Le sanctuaire d’un temple chinois.
Fig., Les droits, les prérogatives du sanctuaire, Les droits, les prérogatives de l’Église, du sacerdoce.
Fig., Le sanctuaire des lois, de la justice, se dit d’Un tribunal, d’un lieu où l’on rend la justice.
Fig., Cette maison est le sanctuaire de l’honneur, des vertus, L’honneur l’habite, les vertus y sont pratiquées. On dit de même, Le cœur de cet homme est le sanctuaire de toutes les vertus.
Prov. et fig., Il ne faut pas vouloir pénétrer dans le sanctuaire, Il est dangereux de vouloir pénétrer les secrets des gens puissants.
Fig., Peser une chose au poids du sanctuaire, L’examiner avec toute l’exactitude possible, l’apprécier selon les règles de la plus sévère conscience.
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