prélude

PRÉLUDE

nom masculin
Étymologie : xvie siècle. Emprunté du latin praeludium, de même sens, dérivé de praeludere, « préluder », lui-même composé de prae, « devant, avant », et ludere, « jouer ».
■  Marque de domaine : musique. Ensemble de notes, de passages d’une œuvre, que joue ou chante un musicien avant une représentation pour s’y préparer. Quelques mesures de prélude parviennent des coulisses.
▪  Désigne aussi certaines compositions musicales. Pièce instrumentale jouée en introduction d’un chant, d’un office liturgique, et le plus souvent improvisée à partir de motifs des œuvres qui seront exécutées ; première pièce, de forme libre, d’une œuvre ou d’une partie d’une œuvre. Un prélude à l’orgue accompagne la procession des communiants vers l’autel. Le prélude d’une suite. Dans « Le Clavecin bien tempéré », de Bach, chaque prélude précède une fugue écrite dans la même tonalité. Désigne également, à partir du xixe siècle, une pièce de forme libre, brève et expressive, qui constitue à elle seule un tout. Les vingt-quatre préludes pour piano de Chopin, de Debussy.
  Titres célèbres : Les Préludes, poème symphonique de Franz Liszt (1848-1854) ; Huit préludes, d’Olivier Messiaen (1928-1929) ; Préludes et fugues, de Dmitri Chostakovitch (1950-1951).
▪  Fig. Ce qui précède quelque chose et le prépare, l’annonce. Les séditions qui eurent lieu à cette époque furent les préludes de la guerre civile.
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