pore

PORE

nom masculin
Étymologie : xiiie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin porus, de même sens, du grec poros, « passage, voie de communication », puis « expédient, ressource, moyen ».
■  Surtout au pluriel.
1.  Chacun des minuscules orifices présents à la surface de la peau des hommes et de certains animaux, et qui constituent l’extrémité des canaux des glandes sudoripares ou sébacées. L’excrétion de la sueur et du sébum se fait par les pores de la peau. Avoir les pores dilatés. Le froid resserre les pores. Fig. et fam. Il sue l’hypocrisie par tous les pores, par tous les pores de la peau.
▪  Par analogie. Petit orifice situé à la surface de certains corps. Les pores d’une coquille d’œuf permettent les échanges respiratoires de l’embryon. Marque de domaine : botanique. Les pores d’une écorce, les lenticelles, qui permettent les échanges gazeux avec le tissu sous-jacent. Pore germinatif d’une spore, d’une graine, par lequel est émis le filament germinatif. Champignon à pores, dont le chapeau présente, sur sa face inférieure, de petits orifices correspondant à l’ouverture des tubes qui produisent les spores. Le bolet est un champignon à pores.
2.  Chacune des petites cavités contenues dans certaines matières solides, dans certains sédiments ou roches, dans certains matériaux. Les pores de la craie, de la pierre ponce. Dans un terrain aquifère, l’eau est contenue dans les pores de la roche et peut y circuler librement. Les pores d’un sol en terre cuite.
3.  Marque de domaine : histoire des sciences. Chacun des interstices, des vides dont on croyait autrefois qu’ils séparaient les différentes molécules des corps. L’existence des pores permettait d’expliquer, ainsi que l’avait observé Réaumur, qu’un mélange composé de 100 ml d’eau et de 100 ml d’alcool ait un volume inférieur à 200 ml.
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